Arcachon
Le Moulleau
Le
Sanatorium
Catholique du Moulleau
160 boulevard
de la Côte
d'Argent
Avant de devenir le sanatorium catholique, il fut le
préventorium
Armaingaud dont la vocation était laïque. La Ville en
prit possession
en 1928. Vers 1934, il fut question d'en faire un hôpital public.
La Ville
procéda à l'échange du bien contre celui du centre
ville propriété des
filles de la Charité (Saint-Vincent de Paul), cours Tartas. Les
soeurs de
Saint-Vincent de Paul s'installèrent au Moulleau en 1949.

Voici le sanatorium vu du ciel en août 2007, boulevard de la
Côte d'Argent.

Vers 1900
On apercevait l'arrière du sanatorium quand on arrivait
d'Arcachon par le
boulevard de la Côte d'Argent. On aperçoit la villa
Castera qui a été
rénovée en 2008 avec de très grandes transformations, plutôt réussies.
Vers 1900 : Arcachon Le Moulleau : le sanatorium
Le sanatorium se
trouve dans un
grand parc arboré sur le boulevard de la Côte
d'Argent au Moulleau. Ici, c'est l'arrière du sanatorium qui
est représenté.

Vers 1910 : Arcachon Le Moulleau : le sanatorium - édition L. Bosq -
Voici l'entrée
principale du Sanatorium en arrivant du Moulleau.

Vers 1910 : sur la dune, pavillons d'isolement
Cette vue est prise tout au fond du préventorium Armaingaud. les
petits bâtiments
au fond étaient appelés Lazarett (JJC)

Vers 1930 : la cour intérieure - cliché Léo Neveu -

Vers 1950
Le sanatorium Saint-Vincent de Paul possède bien entendu une
chapelle, dont
l'architecte est Henri Hourtic
(D.P.L.G), qui fut également l'architecte du
temple de Mérignac.

2010 : la chapelle du sanatorium
Vers 1950
C'est un privilège de pouvoir regarder à l'intérieur de la chapelle grâce à cette photo.
Vers 1910 architecte : Marcel Ormières - édition N.G. -
Voici
l'entrée du pavillon
Engremy. Grâce à un legs de M.
Engremy et
à
l'action
tenace du docteur Armaingaud,
le
Sanatorium du Moulleau
ouvrit en septembre
1888 avec 40
enfants, pour arriver jusqu'à l'accueil de 250 enfants.
Cet
établissement deviendra
par la suite par échange de biens avec la
ville le préventorium
Saint-Vincent de Paul.
Vers 1900 : pavillon Engrémy (édition Guiller, collection privée);
ils étaient très nombreux, à une très large majorité des petites filles.
Vers 1910 : l'entrée du Sanatorium - édition BR -
Cette vue est
particulièrement touchante.
On a l'impression que les enfants sont prisonniers derrière
les grilles.

2021 : 160 boulevard de la Côte d'Argent
S'appelle désormais "Au Moulleau avec Saint-Vincent de Paul".

Vers 1930 : école de fillettes - cliché Léo Neveu -
Cette classe ces années 30 marque la laïcité
de l'établissement.

Vers 1910 : un dortoir - cliché Léo Neveu -
Les dortoirs n'étaient pas incitateurs à
l'intimité individuelle.
Le type de chauffage ferait hurler d'effroi en 2023.
Vers 1930 : Préventorium Armaingaud : fillettes dans le parc - cliché Léo Neveu -

Vers 1930 : leçon de culture physique, les rameurs - cliché Léo Neveu -
il y a pire comme environnement.

Vers 1930 : Ecole en plein air - cliché Léo Neveu -
Un climat idéal pour faire la classe en plein air. Quelle
aubaine!

Vers 1930 : parc du sanatorium catholique
On peut même s'échapper jusqu'au Bassin. Ce parc qui
existe toujours a été
convoité par les promoteurs. Mais les Associations veillent au
respect
des dernières volontés d'Armaingaud (dédié
aux enfants).

Vers 1950 : Le préventorium Saint-Vincent de Paul - Fondation Armaingaud -
le dortoir était situé sur la plage, à peu près au niveau du "Bikini" actuel,
plage des Arbousiers.
Vers 1910 : enfants des sinistrès de la Seine (cliché Léo Neveu)
Durant
l’hiver 1910, la Seine
déborde et inonde une partie de Paris.
Des quartiers entiers
doivent être évacués. De
nombreuses régions
et communes
apportent leur aide, soit sous la forme de dons, ou en
proposant des
hébergements pour les sans-abris.
A Arcachon, en accord
avec le Syndicat
d’Initiative, le maire, James
Veyrier Montagnières
ouvre
dès janvier 1910 une souscription en vue de secourir
immédiatement les enfants des familles inondées.
Vers 1910 : enfants des sinistrès de La Seine.
James
Veyrier Montagnières se rend à Paris pour
définir avec M. De Selves,
Préfet de la Seine, les
conditions d’hospitalisation
d’une centaine
d’enfants
qui seront accueillis dans les deux sanatoriums du
Moulleau.
Au
total, ce sont 170 enfants qui seront hébergés
et
soignés au Moulleau.
Les derniers d’entre eux
quitteront
Arcachon le 5 juin 1910.
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