Arcachon
Ville de Printemps
Chalet les Glaieuls
51 boulevard de l'Océan
La villa "Les Glaieuls" était construite sur
une bande de terrain en bordure de la rue
de Joigny.
Villa Les Glaieuls : plan Héteau 1870
Son existence sur ce terrain est attestée
dès 1870.
Villa Les Glaieuls : plan Ducos 1928
Son entrée principale était située dans
l'avenue Sainte-Marie prolongée.
08 09 1951 : Les Glaieuls - source IGN -
Vers 1910 : les villas au bord du Bassin - éditeur Marcel Delboy -
De gauche à droite : Les Lotus (Pedesclaux), Mimosa au toit play (Moby Dick),
les Algues,Toki-Ona et Bamako.
La villa "Les Glaïeuls" se trouve à l'extrême-droite.
Son orientation principale n'est pas dirigée vers le Nord comme ses vosines mais
vers l'Est.
Vers 1900 : rue de Joigny, entrée de la villa "les Glaïeuls" à gauche.
La rue de Joigny n'était à l'époque qu'un chemin de sable.
2011 : résidence Joigny - source photo privée-
Une centaine d'années plus tard par rapport à la vue précédente.
2010 : résidence Joigny vue de la plage - source photo privée -
Vers 1900 : côté rue de Joigny - source IBL -
Construite vers 1870, son premier propriétaire aurait été le Docteur Servantie,
propriétaire de la la villa éponyme dans cette même rue. Cette villa, comme
la plupart était proposée à la location durant la saison estivale.
La maison a été rachetée en 1908 par Maurice Émile Vion, expert en métaux
et pierres précieuses auprès du tribunal de Paris.
Le propriétaire suivant sera Jacques Vion, l'un des 3 enfants de Maurice Vion.
Vers 1910 : accès principal à partir de l'avenue Sainte-Marie prolongée
- cliché Léo Neveu, collection privée Sylvabelle- .
L'entrée de la villa est surmontée d'un balcon supporté par des colonnes.
On remarque les lambrequins en forme de lamiers plus longs et plus arrondis
que ceux traditionnels utilisés jusqu'ici.
Vers 1965 : Les Glaieuls - collection JLP -
Quelques années avant la démolition.
3 avril 2024 : résidence Joigny - source photo privée -
Cette résidence est dédiée à l'occupation saisonnière comme on le remarque
avec presque tous les volets fermés.
Vers 1900 : côté rue de Joigny
- cliché Léo Neveu - collection Sylvabelle -
Veuf en 1907, Maurice Vion décède en 1915
à 54 ans, laissant 3 enfants orphelins,
heureusement à l'abri du besoin.
Vers 1925 : accès principal à partir de l'avenue Sainte-Marie prolongée
- édition LL- collection privée Sylvabelle- .
La vie s'est poursuivie en l'absence du père sous l'autorité d'une gouvernante
La salle à manger est située dans la partie gauche, prolongée par l'office,
la cuisine et la réserve.
Vers 1960 : vue Générale du boulevard de l'Océan - édition Grey -
- collection JLP -
La villa "Les Glaieuls" est la quatrième à partir de la gauche.
Vers 1960 : les survivantes du patrimoine avant destruction quasi générale.
- source IBL -
Mars 1968 : la ville "Les Glaïeuls" est détruite - source IBL -
Il ne reste que quelques vestiges : les kiosques construits sur la rocaille
où on faisait la fête.
En 1960, Jacques Vion se lance dans un grand chantier et fait repeindre la villa.
Toutes les boiseries deviennent vert turquoise.
A son décès en 1963, la SCI Joigny dans laquelle la veuve de Jacques Vion et
ses quatre enfants détiennent 49% des parts est constituée avec un promoteur
détenant les 51% restants. Cette participation (49%) correspond
à la valeur de leur apport constitué par le prix de la villa.
2011 : les ex-villas du boulevard de l'Océan côté plage - photo JPP -
L'aristocratique boulevard arcachonnais n'est plus.
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