Arcachon
Abatilles Pereire
Plage
Pereire
Années 50-70
Vers 1950
De gauche à droite : "Beau-Rivage", "Flamberge",
le chalet "Les Pins", "Pernette" et "Hyowawa"
2011 : de la plage Pereire (source photo Jean-Paul P.)
"Hyowawa" transformé en résidence "Aquitania" (N°75 du boulevard à droite,
bloc blanc), "Pernette" (N°73 du boulevard, bloc rouge).
Années 50 : le Parc Pereire - éditions Gaby -
Cette vue nous laisse apercevoir le
"Chalet Pereire" et son magnifique parc avant
la création des
lotissements et la démolition de cette villa remarquable,
empreinte
du passé. Contre le mur d'enceinte, on remarque le bâtiment des bains.
Vers 1970 : la plage Pereire et ses anciennes villas.
La
plage Pereire a bien changé. Beaucoup de belles villas
ont été rasées et
remplacées par des blocs
de béton-verre très peu esthétiques. D'aucuns se
souviennent
peut-être de la villa au belvédère située en
bas à droite :
c'était la villa Hyowava,
située au N°75 du boulevard de l'Océan. Elle
a
appartenu à la comtesse de Sainte-Aldegonde
(Belgique)
et à la famille Poniatowski. Sa voisine de gauche
cachée derrière le
bouquet d'arbres était la villa Pernette, au N°73, appartenant
à la famille
Schyler. Au delà de la
résidence moderne existe toujours la villa
Flamberge, de style néo-classique. En arrière-plan
gauche,
on
aperçoit la jetée de La Chapelle.
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Source : Arcachon et ses
environs pendant la guerre, André Rebsomen, 1924, page 83.
Grâce à la générosité très
large de Madame La Comtesse de Sainte-Aldegonde, la villa Hyowawa,
63 boulevard de
l'Océan, devint un dépôt de soldats convalescents
venant de l'Hôpital
temporaire 29 (Asile Hospitalier de Saint-Dominique)
sous la direction active et éclairée de
M. Le Docteur Festal aidé dans sa tâche par un interne polonais
M. Paradiestal.
Dans cette belle demeure, vingt lits étaient consacrés
à nos militaires qui y trouvaient
le réconfort et l'air du bassin, excellents stimulants pour
restaurer leurs forces.
Madame La
Comtesse de Sainte-Aldegonde fit encore davantage. Elle créa
dans la
villa Luciole
située
dans le voisinage, avenue Saint-Arnaud, une oeuvre spéciale
réservée aux soldats mutilés
des
régions envahies. C'était un atelier de fabrication de
jouets, qui permit aux convalescents de
cette
catégorie déshéritée de gagner quelque
salaire, tout en continuant à réparer leur santé
ébranlée.
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2011 : De la plage Pereire, voici ce qu'on voit - source photo Jean-Paul P. -
A droite, "Hyowava" (résidence "Aquitania"), au centre "Pernette"
(résidence "Marine")
2011 : A partir d'un bateau, voici ce qu'on voit - source photo Jean-Paul P. -
Il y a de quoi s'y perdre pour identifier les nouvelles résidences.
En s'éloignant plus à
l'Ouest on rejoint le restaurant "La
Réserve du Parc"
qui s'est appelé ensuite "Parc Pereire", a été laissé à l'abandon pendant 3 ans,
avant d'être repris enfin en 2021 sous le nom de "Petit Pereire"
mais qui est déjà fermé définitivement. De la terrasse, on peut
y admirer le plus beau coucher de soleil du Bassin.
Vers 1970 : La plage Pereire vue du ciel - édition Elcé -
Un quartier en pleine mutation. La rue des Goélands n'est pas encore construite.
Vers 1970 : La plage Pereire vue du ciel - édition Iris -
On découvre de nouveaux détails à chaque nouvelle vue aérienne.
Ainsi, on remarque une villa en construction à l'angle du boulevard de l'Océan,
à peu près où le Chalet Pereire avait été bâti, puis rasé,
et de l'allée des Floralies, et "Hyowava" à l'extrême gauche qui survit encore.
Vers 1970 : La plage Pereire vue du ciel - édition Iris -
La plage d'autrefois semble étriquée, alors que même à marée haute, avec des
coefficients importants, la place ne manque pas de nos jours.
En arrière-plan droit, on aperçoit la basilique Notre-Dame.
Vers 1970 : un coin du parc Pereire - édition Yvon -
Vers 1975 : La plage Pereire vue du ciel - édition Iris -
La route longe la côte, le restaurant "La Réserve du Parc" se remarque. On
reconnaît au centre l'avenue du Parc Pereire et plus à gauche
l'allée des Floralies.
C'est à peu près à
ce niveau que se trouvait le "Chalet Pereire" rasé dans
les années
60. A droite, les voitures stationnent allée des
Goélands, où aucune
construction n'existe encore, mais la butte est en phase d'aménagement.
Vers 1980 : La plage Pereire vue du ciel - édition Yvon -
Le ballet des grues, boulevard de l'Océan a commencé, la villa Hyowava a été
rasée et la résidence Aquitania est en construction. La butte, à l'extrême-droite,
est en phase d'aménagement.
Vers 1980 : Les douches, plage Pereire - édition Elcé - Nouveau -
On remarque le muret ajouré le long de la promenade reconstruit après
une tempête.
Vers 1985 : promenade Pereire - édition Cely N°4970 -
Plus de monticule de sable et le boulevard est exclusivement piétonnier.
Les espaces ont été aménagés pour qu'on soit autant à l'aise sur l'herbe que
sur le sable. La "Réserve du Parc" et à l'extrême gauche, au delà des marches,
et en traversant la rue des Goélands. Le muret ajouré n'existe plus et a été
reconstruit après une tempête.
2011 : la plage Pereire et "La Réserve du Parc" (Source photo Jean-Paul P.)
Ce n'est plus la plage Pereire vue du ciel, mais c'est encore plus beau.
2011 : la plage Pereire (Source photo Jean-Paul P.)
Et là, à marée haute, sur une embarcation, c'est idyllique.
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