Arcachon
Ville d'Été
Rue du Casino (actuelle De
Lattre de Tassigny depuis 1952)
La rue du
Casino est très droite.
Elle commence à l'ascenseur du
Casino Mauresque et finit au boulevard
de la Plage au niveau du
Grand-Hôtel.
Vers 1880 : la rue du Casino vue du parc Mauresque - cliché inconnu -
Le cliché est de piètre qualité, mais c'est un des plus anciens représentant la
rue, réalisé par bonheur en hiver.
Vers 1900 : vue générale prise de la terrasse - collection ND Phot. -
Il
y a plus de cent ans, voici
comment on pouvait découvrir la rue du Casino à
partir de
la terrasse du Casino Mauresque. On reconnaît le
Grand-Hôtel avec son toit en ardoise,
tel qu'il était avant l'incendie de 1906. La rue
des
Pilotes (rue
Dumora) nous informe
des habitations existantes. Le bouquet d'arbres à droite,
derrière la rue Dumora, c'est
le Cours Tartas. L'épicerie Brémontier n'existait
pas
encore, pas plus que les
Nouvelles Galeries (Monoprix).
En arrière-plan, c'est l'Île aux Oiseaux.
Vers 1930 : la rue du Casino colorisée
A partir
des escaliers du
Casino Mauresque, on a une superbe vue sur le Bassin.
Les "Nouvelles
Galeries" sont
identifiables aux deux coupoles à gauche.

Vers 1925 : vue générale
Depuis
1913, un funiculaire relie
la Ville d'Hiver à la Ville d'Été.
On attend pour emprunter ce mode de
transport peu courant, payant, mais
si pratique.

Vers 1890
C'est l'hiver, une rue déserte et des bâtiments qui prennent vie.
Le Grand Hôtel avant l'incendie de 1906 est à l'extrêmité droite de la rue.

Vers 1905 : la rue du Casino - édition J. Garson -
L'épicerie a été remplacée vers 2017 par une boulangerie "Aux Pains d'Antan".
Un commerce de boucherie y a été présent pendant de très nombreuses années.
Vers 1905 : la rue du Casino - édition LL -
On circule en voiture
à cheval Cours Desbiey et rue du Casino.
L'épicerie Brémontier est un commerce florissant.

Vers 1910 : rue du Casino vers la plage - édition MD -
On découvre à droite, une construction nouvelle
située avec entrée en diagonale
à l'angle de la rue Dumora et de la rue De Lattre de Tassigny.
La grande villa à rayures horizontales sur la gauche est un "Cabinet Dentaire".
On remarque l'apparition des bicyclettes et des premiers
véhicules.
La bâtisse de droite existe
toujours. C'était un
magasin de
vêtements.

Vers 1950 : 56 rue du Casino
En 1947, c'est Nadine Laporte qui est couturière et propriétaire de la boutique
Voici
le magasin : des robes et des
tailleurs bien avant l'ère du jeans et du T-Shirt.

Vers 1955 : rue Delattre de Tassigny - éditeur Cim -

Pâques 2006 : angle Desbiey/ De Lattre de Tassigny
La magasin est devenu une maison d'habitation.
On peut remarquer que le souci de réhabiliter en gardant la
structure
d'origine et en adaptant à l'époque a
été
bien respecté. Dommage que la
verrière de style Guimard au dessus de la porte n'ait pas pu
être conservée.
1995 : rue De Lattre de Tassigny - source photo privée -
La rue n'est pas encore piétonne.

Vers 1900 : la rue du Casino - éditeur B.R.-
On aperçoit le Grand-Hôtel en arrière-plan avant l'incendie de 1906.
Cette dame, se repose sur un banc situé en lieu et place de l'ascenseur actuel.
Vers 1900 : rue du Casino - éditeur V.P. Paris-
Le funiculaire a été remplacé par un ascenseur
toujours en
service.
L'épicerie Brémontier est devenu un
commerce
Boucherie-Volailles
avant de se substituer à une boulangerie artisanale vers 2015.
La petite rue perpendiculaire est la rue François Dumora (ex
rue
des Pilotes).
L'arbre va bientôt disparaître pour accueillir un
bâtiment d'angle toujours en
place.
Vers 1910 : rue du Casino/ rue des Pilotes (Dumora)
L'épicerie Brémontier est à gauche. Un
certain
nombre de ces bâtiments a disparu.

Vers 1900 : rue du Casino/angle cours Tartas - éditeur L. Bosq - collection JMD -
On remarque un magasin de pianos en lieu et place du fleuriste actuel,
Fabrice Normand au N°38.
En arrière-plan droit, le Grand Hôtel avant l'incendie de 1906 (toit ardoise)
devenu la résidence "Carnot".
Vers 1905 : rue du Casino/ angle Cours Tartas - collection JMD -
Au N°29, à gauche, dans le prolongement de la marquise, il y a eu un magasin
de vêtements "Côté Bassin", remplacé en 2022 par un audioprothésiste
de la chaîne "GrandAudition".
Au N°31, à gauche, sous la marquise, ce fut depuis l'origine une librairie générale
et scolaire tenue Jeanne Lestaudin en 1921, puis, en 1926, par Louis Brem,
natif de Lille.Peut-être que la villa hébergeant cette librairie s'est appelée
"Bon Bertrand". En 1928, P. Rivat en est déjà le libraire (Tél 6.00)
En 1938, on indique Librairie-Papeterie Bon, P. Rivat successeur (Tél 6.00)
En 1947, l'annuaire indique comme libraire Paul Poidras (Tél 6.00)

(non daté) : Andrews , rue du Casino/Cours Tartas - collection JLP -
Très rare représentation de cette enseigne, édité par Sylvestre Andrews lui-même,
photographe, d'origine irlandaise, né en 1874 à Wexford, présent
plusieurs années à Arcachon. Sa soeur Annette, née à 1869 à Dalkey exerçait
la profession de luthière à cette adresse.
Vers 1925 : la rue du Casino - éditeur LL -
On
reconnaît bien les lieux : à droite, c'est
l'immeuble de
la Croix-Rouge.
Le commerce de chiffons à l'angle du cours Tartas et de la rue du Casino
est aujourd'hui un fleuriste "Fabrice Normand". En 1926, le commerce de
chiffons est tenu par Borouch Goldgouber et son épouse Clara née Rivin,
natifs de Roumanie. Les "Nouvelles Galeries", en arrière-plan gauche ont été
construites depuis la prise de vue précédente.
En 1947, au N°40, c'est madame Fonmarty qui tient la boutique de
chaussures "Chaussures Nancy" (Tél 8.61) face à un concurrent (Delarue)
sur le trottoir d'en face.
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