Le Berger Landais
L'histoire du berger "landais" au Pays de Buch est intimement
liée à celle de l'agriculture du Bassin d'Arcachon.
Il représente le symbole d'un vieux système
agro-pastoral en voie de disparition. Il est gardien
de la tradition orale pour les contes et légendes.
Il joue du fifre, du boha ou de la vielle.
Vers 1900 : berger gardant son troupeau (édition Henry Guillier)
Le berger landais vivait entre sable et mer, isolé du reste du monde.
Les embouts des échasses sont des espèces de patins, mais renforcés de clous.
Vers 1900 : un échassier (édition V. Faure)
Les échasses sont indispensables pour traverser les lieux peu accessibles.
Ils passent leur moment de détente à tricoter des bas de laine.
Vers 1900 : échassier
(édition Ch. Chambon, collection privée)
Il est affublé de peaux d'agneau avec la laine en
dehors. C'était un homme secret et solitaire perché
sur ses échasses, souvent en compagnie d'un chien.
Ses gages étaient maigres et sa vie frugale.
Il travaillait pour des propriétaires.
Vers 1900 : bergers Landais
(édition ND Phot., collection privée)
Les bergers se déplacent rapidement
- les enjambées peuvent atteindre deux mètres et demi -
les pieds bien au sec. Les échasses permettent aux bergers
de garder leurs troupeaux et de les défendre des loups.
Ces solitaires gardent un rôle de messager par leurs
rencontres avec d'autres bergers venant des villages
et des quartiers voisins.
Vers 1900 : bergère gardant son troupeau
(édition Henry Guillier, collection privée).
Les bergères étaient mises à contribution pour
garder les troupeaux.
Vers 1900 : bergère landaise
(édition Henry Guillier, collection privée).
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